La psychanalyse à Strasbourg et à Haguenau

La psychanalyse est une pratique singulière

La psychanalyse est une pratique inventée par Sigmund Freud, un neurologue viennois de la fin du 19ème siècle qui découvrit les effets de la parole. Il démontre que la constitution psychique de l’être humain se soutient de ce qui lui a été dit dans son histoire et de ce qu’il en a retenu. Freud découvre que les symptômes des patients qu’il accueille ont un sens et qu’ils peuvent être traités par la parole.

C’est donc tout à fait logiquement que la psychanalyse soutient et propose de dénouer, par la parole, ce qui fait difficulté.

Au-delà de cette découverte, Freud a aussi inventé un dispositif pour mettre en œuvre sa pratique. Ce dispositif a connu des développements et des particularités suivant les différents mouvements qui l’ont traversé et suivant les psychanalystes qui ont poursuivi l’œuvre de Freud. Mais ce que propose toujours le psychanalyste est un traitement par la parole.

Un psychanalyste ?

C’est bien entendu celui qui exerce la psychanalyse, mais pas seulement. C’est avant tout quelqu’un qui a fait lui-même une psychanalyse et qui par conséquent en a mesuré les effets. Il doit en avoir fait l’expérience avant de la proposer. Mais chaque psychanalyste se doit aussi d’être au travail dans une école de psychanalyse pour poursuivre sans relâche son travail théorique avec d’autres psychanalystes et se tenir au fait des dernières évolutions et recherches dans ce domaine.

Les clichés…

Il circule autour de la pratique de la psychanalyse un certain nombre de clichés, probablement alimentés par certaines pratiques : « une psychanalyse c’est cher, c’est long, le psychanalyste ne parle pas… ».

Rencontrer un psychanalyste, ce n’est pas forcément faire une psychanalyse. C’est rencontrer quelqu’un qui a l’expérience d’une pratique particulière de la parole. Quand je dis particulière, il faut y entendre singulière, c’est-à-dire attentive à chacun et non au général. Ainsi les premiers entretiens seront-ils en partie réservés à cerner ce que demande la personne et à se mettre d’accord sur les modalités des rencontres, et ce, de manière adaptée à chacun et non à tous.

La durée d’une analyse est variable, son coût aussi. Il s’agit qu’une personne qui en a la demande puisse la faire. Quant au psychanalyste qui ne parle pas, c’est faux, même s’il se doit de ne pas parler à la place de son patient pour que celui-ci puisse trouver sa propre solution, pas sans l’aide de l’analyste bien entendu.

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